lundi 13 juin 2011

Le PintathLez 2011

Pour la troisième année AMSO34 a participé au rendez-vous des associations de la Maison du Lez, organisé par la ville de Montpellier. Pour la première fois nous avions décidé d'organiser une Micro CO, plus facile à mettre en place. Nous étions trois, Julia, Claudie et moi-même, puis Olivier et venu nous donner un coup de main dans l'après.
Nous avons été très surpris de voir l'intérêt de ce petit jeu auprès des jeunes mais aussi de leurs parents. Plus de 200 enfants (plus de 300 courses en tout) ont pu découvrir la CO.
Nous avons utilisé les boitiers "Sport Ident" et tous sont repartis avec leurs temps de passage à chaque postes. Ravi de cette journée les organisateurs ont été très impressionnés.


  






2 lotaux au bivouac

Si si, vous ne rêvez pas, j'ai quitté mon petit chez moi pour me tirer sur la couenne pendant 2 jours et c'est rien de le dire. Je ne sais pas si c'est le début d'Alzheimer, mais je ne me rappelle pas de la dernière fois que j'ai fait plus de 10 minutes de course sans m'arrêter.
C'est donc affuté comme un boulet émoussé que je me lance avec (ou plutôt) derrière ma chère et tendre.
Après un petit détour par Bédoin histoire de déposer les enfants en lieu sûr (on y reviendra plus tard) et de prendre un dernier apéro pour peaufiner notre préparation, nous prenons la route pour Pélussin afin d'attaquer notre première OBIWAK.

Avant d'aller plus loin, je lance une bourse d'échange pour du matériel plus ou moins utile:
-en 1: je cède gratuitement une ceinture ventrale aussi inutile (sauf pour flotter) que disgracieuse d'environ 5kg qui m'en a fait baver dans les cotes. et il y en avait plus d'une et pas des moindres;
-en 2: j'échange un genou droit d'une amplitude angulaire de 20° contre un d'une amplitude de 120. Même s'il est un peu cagneux, il sera sans aucun doute plus confortable que le mien;
-en 3:je troque tout un lot de muscles, allant du fessier (seulement le gauche) au sartoruis en passant par bien d'autres qui prennent un malin plaisir à prendre des crampes les uns après les autres, voire tous ensemble;
-en 4, une casserole avec revêtement Téflon intérieur et extérieur (il faut être con pour acheter cela) qui est incapable de tenir sur le réchaud à gaz.
N'en déplaise à ceux qui espéraient voir Valérie dans cette liste, je compte bien la conserver encore quelques décennies.


revenons à nos moutons:
Samedi 12h30 départ en masse de la 30eme édition du raid OBIWAK (http://www.obivwak.net/) pour les 2000 concurrents présents. étant arrivés de bonne heure, nous sommes sous la bannière au moment du départ (on est même sur la vidéo).




Nous remontons tout le village par des rues de plus en plus étroites pour prendre les cartons de def des postes. Il reste 700m avant la balise Départ, donc nous reportons nos postes en marchant. Bonne idée car nous poinçonnons le premier poste en 39'15 soit 10 secondes après le premier de notre catégorie. Les postes sont relativement longs, 11 balises pour 15 Km à vol d'oiseau et 970 D+. Nous  faisons quelques détour pour limiter le dénivelé et tout va bien jusqu'à la 6 où nous n'avons d'autre choix que de nous grimper 15 courbes en perpendiculaire le poids de mon sac ajouté à celui de ma bouée ont raison de ma lucidité et de ma santé. C'est le début du calvaire après 3 heures d'effort. Je songe même à jeter l'éponge avant l'ascension de la 7 (encore 10 courbes en perpendiculaire). J'ai l'étrange sensation d'être un boulet que Valérie doit trainer. Je fais une pause tout les 20m pour tirer une crampe et en plus nous sommes à sec d'eau. Après 40 minutes de bagne, plus de crampes et nous repartons vers le bivouac. une petite erreur d'orientation nous fait perdre encore 5 minutes et c'est enfin l'arrivée en 4h41 en huitième position. l'alti indique 1650 de D+. Bilan 8e sur 34 à la fin du premier jour.

Le campement n'est pas encore trop plein et nous pouvons choisir une place à l'abri du vent.




l'ambiance est sympathique et nous attaquons la tambouille avec cette &"'irt&olrgdak' de casserole qui ne tient pas sur le réchaud. Ayant vue trop grand, nous partageons notre riz curry et légumes bio avec nos voisines avant de nous mettre au lit.
5 heures, réveil en musique au son de l'accordéon, départ à 6h pour les premiers et en masse à 6h30




Dimanche 6h30: on est encore bien placé sur la ligne de départ, après un sprint (tout est relatif) sur un champ,  nous grimpons un chemin étroit vers la distribution des def. on applique la même stratégie que la veille à la seule différence que nous sommes directement sur le lieu de départ et que les efforts de la veille et cette première cote nous ont un rien cramé les méninges. bilan, nous jardinons dans les pierriers, nous nous promenons dans les bois en imaginant des pistes et cherchons bon sentier pendant 30 minutes. Nous poinçonnons la première balise avec 26 minutes de retard (on à bouffé l'affaire dès le départ). et c'est reparti perpendiculaire au courbe (je vous en pris, acceptez ma bouée avec ses poignées d'amour intégrées). Enfin au sommet, Valérie reporte les postes restant pendant que moi je cherche de l'oxygène pour reconnecter ce qu'il me reste de cerveau. Le seul plaisir à avoir viandé la Une c'est que nous doublons plein de gens mais pas assez car l'accès à la 6 se fait par un chemin de crête à la queue leuleu et il est impossible de dépasser les concurrents en promenade des autres parcours. Les 3 kilomètres suivants sont en descente, alors je reprend du poil de la bête et je me laisse aller. Je brule ce qu'il me reste d'énergie dans le long poste a poste suivant puis je redevient le boulet de la veille, accroché à la jambe de Valérie pour finir les 4 postes avant l'arrivée. Une erreur de report ruine (c'est le cas de le dire, c'est ce que nous devions trouver) notre projet de faire aussi bien que la veille. Nous finissons dans le Pélussin par une montée interminable. je finis à l'agonie sous les encouragements de Valérie.

Bilan 11e sur 34 en vétéran mixte et 68e sur 195 au scratch. Résultat honorable au regard de la condition physique de celui qui est sensé être le point fort physiquement d'une équipe mixte.











fin du périple. après un bon casse croute local nous reprenons la route pour récupérer nos enfants à Bedoin. en Arrivant, les deux grands sont en larmes et le petit est à l'hosto avec mamy.. Il à fait une tentative infructueuse de salto sur le bord de la piscine . 3 points sur sommet du crane
Vivement demain qu'on retourne au boulot pour se reposer...
Toff fourbu mais content